En 2013, les réseaux sociaux sont les supports privilégiés du personal branding. A l’heure du numérique, les entrepreneurs développent et entretiennent leur propre image de marque sur internet. Cette galaxie d’outils numériques leur permet de contrôler (plus ou moins) l’identité professionnelle qu’ils cherchent à véhiculer auprès de leurs partenaires, de leurs clients, de leurs prospects. Ces ressources leurs permettent également de créer des sphères d’influences : réseaux communautaires, maillage de leurs différents profils sur internet….
Ainsi, qu’il s’agisse d’entrer en relation avec un prospect, d’enrichir son réseau ou même de trouver un emploi, le web s’impose aujourd’hui comme la règle.
Mais alors dans cet univers digital où l’on se plait à annoncer chaque jour la mort du papier, quelle place reste-t-il aux outils de présentation traditionnels et notamment notre bonne vieille carte de visite ?
Tout d’abord il convient de rappeler ce paradoxe par lequel l’utilisation du papier explose à mesure que le numérique progresse. En somme, ce support, loin d’être une relique, a au contraire de beaux jours devant lui.
D’ailleurs, ce qui fait aujourd’hui le succès d’un outil comme le QR Code, c’est la capacité de combiner une ressource numérique innovante à un support papier, dont la fonction et l’image sont plus formelles.
L’intérêt de cette combinaison, Yoram Moyal l’a vite compris lorsqu’il a décidé de créer la société Buzcard, qu’il dirige aujourd’hui.
A l’occasion d’une interview donnée lors du Salon des micro-entreprises, il nous présente le concept à la base de son activité.
Son objectif, réinventer un outil traditionnel mais encore largement plébiscité : la carte de visite. Yoram nous explique en effet que ce document reste une référence pour un entrepreneur car il lui permet de matérialiser une rencontre.
Son idée consiste à imprimer un QR code sur une carte de visite, afin de créer un lien entre ce bout de papier échangé lors d’une poignée de main, et le profil numérique de son propriétaire.
Ce procédé permet de combiner la force d’impact d’un document traditionnel, à la profondeur et la richesse d’un univers digital complémentaire ; mais pas seulement.
En effet, Yoram Moyal nous explique que le premier intérêt de cette démarche pour un entrepreneur est de pouvoir modifier à tout moment la version web de sa carte de visite afin que celle-ci reste constamment à jour.
Ainsi, même si la carte papier devient obsolète (dans le cas d’un changement de poste ou d’offre par exemple), le code qu’elle affiche renvoie, lui, vers les bonnes informations.
De cette façon, il peut être sûr que tout son carnet d’adresse connait ses dernières actualités business, en s’assurant d’une identité professionnelle toujours actualisée.
Pour en savoir plus, découvrez l’intégralité de l’interview de Yoram Moyal au Salon des micro-entreprises 2012 :
